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L'Aviron

L'aviron fait partie de la famille des sports nautiques. C'est un sport olympique depuis la création des Jeux olympiques modernes en 1896 sous l'impulsion du baron Pierre de Coubertin.

On distingue deux catégories : l'aviron de rivière et l'aviron de mer.

de 1888
à 2020

Trois siècles d'aviron en Principauté

L'aviron est un sport de vitesse et de glisse dans de longs bateaux effilés en fibre de carbone, en bois ou en matériaux composites. Le rameur est assis au-dessus du niveau de l'eau sur un siège roulant (une coulisse) et tourne le dos au sens d'avancement du bateau. Les avirons (les "rames" ou "pelles") servent à propulser l'embarcation, qui ne porte pas de nom générique. Selon les types d'embarcation, le rameur utilise :

- un aviron unique dit de pointe (longueur totale de 3,5 m à 4 m)

- ou deux avirons dits de couple (environ 3 m de long chacun)

Le geste du rameur est très technique et doit, pour être efficace, allier force et finesse ; de son exécution parfaite dépend la glisse de la coque. Un rameur qui se révèle être un bon technicien est ainsi en mesure de battre, sur l'eau, des rameurs physiquement plus forts. Le but recherché par le rameur est de faire profiter à la coque de toute sa force de propulsion, sans pour autant la ralentir. Il est donc nécessaire de toujours rechercher les mouvements favorables à la glisse de la coque. Une telle fluidité est très difficile à apprendre (le débutant à l'aviron en conviendra), car le mouvement est complexe.

Le coup d'aviron se décompose en deux phases :

- La « propulsion », lorsque le/les avirons (ou pelles) sont en appui dans l'eau, que le rameur tend les jambes et ramène les bras vers le tronc pour déplacer la coque sur l'eau. Cette phase est rapide et puissante, les muscles sont en tension, les cuisses propulsant vigoureusement tandis que les bras et le dos restent gainés pour transmettre efficacement la force ainsi fournie jusqu'aux pelles appuyées dans l'eau.

- Le « retour », où les pelles sont sorties de l'eau, et où le rameur tend les bras, replace le tronc et replie les jambes afin de revenir en position pour commencer une nouvelle propulsion. Le retour est plus lent que la propulsion pour laisser glisser un maximum la coque sans la freiner et permettre au rameur de reprendre son souffle.

Ces phases sont alternées grâce à des mouvements de transition. Plus les transitions sont souples et rapides, plus le mouvement général gagne en fluidité, la fluidité étant la clef de la glisse du bateau.

- Entre la propulsion et le retour, intervient le « renvoi de bras » (en position « bras-corps »), où le rameur tend rapidement et habilement les bras et le tronc vers l'avant, afin de faire réagir la coque dans le bon sens.

- Entre le retour et la propulsion, où le rameur s'emploie à effectuer une « attaque » rapide, nette et précise, afin de poser ses pelles en appui dans l'eau sans pour autant perturber l'avancée du bateau.

En somme deux mots décrivent le coup d'aviron : propulsion : jambes corps bras ; retour : bras corps jambes.

A vous maintenant!

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