Elles se prénomment Juliette Vincenot, Samantha Sinave, ou Ghita Faouzi.
Ils s’appellent Hugo Albin, Alessandro Caradonna, Baptiste Bongioanni, Emilio Sinito, Florent Rocca, Luca Peri, Dorian Bellon. Tous ensemble ils forment un collectif de minimes qui commence à s’étoffer sérieusement, qui s’entraîne avec régularité et se retrouve avec toujours plus de plaisir pour ramer, transpirer et rigoler …
Baptiste a découvert l’aviron par le biais des stages d’été, après avoir passé deux semaines en compagnie de Jules Manon et Bruno, qui encadraient ces stages en 2020, avec l’aide de Patrick de Lafaye et Daniel : à l’issue de son stage, Baptiste était déjà totalement tombé sous le charme. Juliette, quant à elle, avait un intense besoin d’activité physique à extérioriser. Ce qui a initialement attiré Hugo à s’engager dans le sillage de sa championne de maman, c’est le contact prolongé avec l’eau, la nature et les animaux qui évoluent à proximité des rameurs. Pour Luca la nature a également joué un rôle, tout autant que le challenge sportif d’une activité qui, selon lui, ferait travailler tous les muscles du corps.
Emilio, qui adore les sports nautiques et trouve les endroits où il pratique l’aviron tout simplement magnifiques, a été immédiatement fasciné tant par la pratique elle-même, que par l’ambiance du club, et par les stages auxquels il a participé. Pour la plupart de nos jeunes rameurs les stages représentent un des moments clefs de leur jeune pratique : « J'ai adoré les stages confirme Juliette. Les raisons sont innombrables : l'ambiance, le dépassement de soi, les courses, les repas, les repos,... Tout était génial » ! Nous aussi renchérissent Hugo et son cousin Luca « car on est loin des parents (ça fait du bien) et on est entre copains et on peut s’amuser et c’est sympa de passer des semaines entre amis » …
Parmi les autres « meilleurs souvenirs » cités par nos jeunes, se trouvent les tests ergo (sans commentaire !), les sorties en mer, marquées tantôt par une météo capricieuse : « Une des sorties qui m’a vraiment marqué se situait à Monaco et il y avait beaucoup de vagues et on était en solo et on pouvait surfer sur les vagues immenses » explique Hugo, ou encore par des rencontres inattendues, comme la fois ou Sam, embarquée en double avec Florent, croise un énorme poisson lune dont les deux ailerons vont pendant quelques instants leur créer une superbe frayeur !
D’autres moments, à priori moins plaisants, finissent également par constituer des souvenirs inoubliables: pour Juliette, l’un des pires souvenirs correspond à la sortie où elle s’est retournée en double au lac, mi-février. L'eau était froide et elles étaient fatiguées, mais en fin de compte, elles avouent qu’elles ont bien ri ! Tandis que pour Hugo, ou Emilio, c’est la première chute en skiff qui les a marqués. Il s’en souviennent comme si c’était hier : «C’était en décembre, il pleuvait, il faisait froid quand soudain une vague énorme m’emporta» raconte Emilio.
Souvent, le souvenir des meilleurs sorties et des pires finit par se mélanger pour nourrir jour après jours, un coup de pelle après l’autre, l’enthousiasme des minimes. Un enthousiasme que Juliette traduit avec brio, et avec des mots qui feront chaud au cœur de tous les membres de la SNM, et en particulier des encadrants sur le terrain: « Je finirais par dire que l'aviron est bien plus qu'un sport pour moi, il représente une véritable famille, dans le sens où l'on s'y sent en sécurité » …
Là ... a priori, y’a vraiment pas grand-chose à rajouter !
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