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Magali à la barre du premier stage d'été


Quelles sont tes premières impressions Mag, à l'issue de la première semaine sur le terrain ?

Curieusement, c’était à la fois une première et du déjà vécu : je renouais avec mes premières impressions, mes premières émotions lorsque j’avais découvert l’aviron, au même âge. L’exploration d’un nouveau milieu, de nouveaux espaces, de nouvelles sensations et surtout de nouvelles amitiés.

Quelles sont les activités que les participants ont le plus appréciées, qu'est ce qui leur plait vraiment ?

De façon étonnante, l’ergomètre est plutôt apprécié par les jeunes; mais l'apprentissage du chavirage et des techniques pour remonter sur le bateau restent leurs moments préférés: après avoir dépassé l’appréhension de tomber à l’eau, c’est toujours une bonne partie de rigolade. Les jeunes adorent aussi nous montrer l’étendue de leur agilité en tentant des figures artistiques sur les bateaux les plus instables, debout, sur un pied, en lâchant les pelles… La température de l’air et de l’eau est largement plus appréciée qu’au mois de janvier.

Et pour toi les meilleurs moments, c'était quand ?

J’adore lire dans les yeux d’un jeune qu’il réalise qu’il vient de dépasser une appréhension, de réussir quelque chose qu’il ne se sentait pas même capable d’essayer. J’aime aussi particulièrement assister à des moments où, encouragés et soutenus par leurs coéquipiers, ces rameurs débutants vont au bout de leur effort. Voir ces jeunes prendre de l’assurance au cours du stage, se faire de nouveaux amis, entendre qu’ils se sont éclatés, et qu’ils aimeraient poursuivre l’aventure est la plus belle des récompenses.

Y a-t-il des moments de doute, chez les jeunes, les encadrants? Des points encore perfectibles ?

Parfois les moments de doute, d’efforts ou de « galère » liés à des conditions météo difficiles ou des difficultés matérielles ou physiques, se transforment et deviennent finalement les meilleurs souvenirs d’un stage, des exploits à raconter. C’est un peu la magie de notre sport.

Deux mots, deux phrases ou deux paragraphes pour conclure après ces 10 premiers jours sur le terrain ?

Nous avons eu la chance de vivre un rare moment, une rencontre brève entre des rameurs débutants et notre athlète porte drapeau Quentin Antognelli, tout juste rentré de Tokyo, et son père. Des prémices de débutants à l’expertise du meilleur niveau mondial, la route est peut-être longue, mais elle commence comme ça, avec le plaisir et l’envie de continuer. Et même si l’envie de faire les JO un jour ne fait pas partie de leurs projets, j’ai quand même le sentiment que ce genre de stage laisse une empreinte positive sur leur parcours de vie.



Enfin, j’ai aussi particulièrement apprécié les jeunes rameurs de la section compétition venus prêter main forte, partager leur expérience, transmettre des valeurs et aussi montrer (à ma demande) leurs médailles fraichement décrochées aux championnats de France, quelques jours auparavant.


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