William Ader, 31, est Champion du monde d’aviron de mer en 2015 en 4 de couple barré pour SNM. Son nouveau livre « An informal guide for your life: Invest in your life to get the best out of it, and the best out of you » est disponible sur Amazon.
Société Nautique Monaco : Parlez-nous de votre carrière d’aviron.
William Ader : Je suis né à Toulouse et c’est dans cette même ville que j’ai commencé l’aviron à l’âge de 16 ans. Grâce à un camarade de classe qui en faisait et qui m’a inciter à venir faire une session d’essai au club de l’Aviron Toulousain. J’ai tout de suite aimé et depuis je n’ai jamais vraiment arrêté.
En 2015, j’ai décidé de suivre mon meilleur ami Maxime Maillet avec qui j’ai passé plusieurs années à ramer pour Toulouse et l’équipe de France. Nous avons pris ensemble notre licence au Club de de la Société Nautique de Monaco.
Mon meilleur souvenir de course c’est la finale des championnats du monde d’aviron de mer à Lima au Pérou en Novembre 2015 en 4 de couple barré. Nous étions un équipage encore jeune, c’était mon premier championnat du monde en mer, avec Pierre Zervos, Matthias Raymond, Gaetan Delhon et Maxime Maillet. Nous étions « outsiders » et nous sommes champions cette année-là après une très belle course maîtrisée du début à la fin et un magnifique départ lancé.
SNM : Qu’est-ce que le sport et les compétitions d'aviron vous ont appris sur la vie?
WA : Après 15 ans d’aviron en compétition j’ai appris que l’équilibre mental et physique est fondamental pour être performant à l’entraînement tous les jours et en course. Aussi j’ai appris que la diversité est une vraie force, chacun a sa place, l’aviron est réellement un sport « pour tous ». C’est un état d’esprit qui aide à progresser et à réussir.
SNM : Vous vivez actuellement à Bahreïn. Quels ajustements culturels avez-vous dû faire ?
WA : Je travaille comme Manager Achats pour un cabinet d’audit et de conseil international, EY (Ernst & Young). Il y a beaucoup de diversité et de mixité au Bahreïn, et c’est exactement ce que je suis venu chercher ici, m’ouvrir au monde et aux cultures différentes de celles de l’Europe de l’ouest. Je m’y rends très heureux et je m’efforce tous les jours de garder mon ouverture d’esprit et d’être curieux.
SNM : Vous avez écrit Un guide informel pour votre vie (An Informal Guide To Your Life). Qu'est-ce qui vous a amené à écrire ce livre et pourquoi l'avez-vous écrit en anglais et non en français ?
WA : J’ai toujours eu envie d’écouter et d’apprendre les expériences des autres sur la vie en général afin d’élargir mes propres perspectives. Cette idée d’écrire un livre est d’abord venue de la blague d’un ami qui m’a suggéré d’écrire un livre en tenant compte de ce qu’il entendait de mes discussions ou je partageais mon approche sur la vie. J’ai mis du temps à réaliser que c’était la bonne chose à faire pour moi et un excellent moyen de me mettre au service des autres. J’ai décidé de me mettre au défi en compilant mes ingrédients et recettes de bien-être et de savoir-être dans un livre : un livre qui examine concrètement et simplement ce qui a un impact sur votre vie et comment, et vous inspire à avancer vers la vie que vous voulez vivre.
Grâce à l’aviron, j’ai appris à connaître mon corps, à m’engager pour un objectif, à me structurer, à m’adapter et à communiquer. Ce sont des sujets sur lesquels j’aime échanger et que je considère fondamentaux.
SNM : Vous abordez des sujets de la vie tels que l'intégrité, les relations, le temps, la technologie et le succès « pour vous aider à aligner vos actions sur le but de votre vie ». Comment avez-vous choisi lesquels inclure?
WA : J’ai fait une évaluation 360 degrés pour pouvoir lister les points, 24 au total, sur lesquels je m’appuie pour réussir mes objectifs.
La technologie, par exemple, aide à réussir lorsque l’on est conscient de son impact sur notre santé physique, mentale et relationnelle. La technologie est un outil avec des répercussions positives et négatives, il faut savoir l’utiliser.Et je parle aussi dans mon livre des actions que l’on peut faire pour garder un bon équilibre avec l’utilisation de technologie et de l’univers digitalisé.
SNM : Comment avez-vous appris « la clarté » des objectifs et quelle est la leçon de vie la plus difficile que vous ayez apprise ?
WA : Goal clarity : À partir du moment où l’on s’engage pour un objectif et que l’on se structure pour réussir, le plus dur est fait. Il est important de commencer doucement, et d’accepter d’apprendre.
Lesson learned: Le plus difficile n’est pas d’être champion, le plus difficile c’est de le rester.
Le livre de William « An informal guide for your life: Invest in your life to get the best out of it, and the best out of you » est disponible en format de poche et en Kindle sur amazon ici.
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